1.1. Un seul instrument droit ou symétrique
Jusqu’au 16eme siècle au moins, la position des mains n’est fixée pour aucun instrument à vent. C’est pourquoi ceux qui possèdent un trou pour l’auriculaire de la main inférieure (flûtes, chalemies et bombardes, cromornes, etc...) ont deux trous, un de chaque côté. Le musicien bouche à la cire celui qu’il n’utilise pas. Ces instruments permettent donc de mettre la main droite ou gauche en bas, comme pour les cornets muets, cornets droits ou en morceaux (tardif). De même les cornets ténors et basses courbés verticalement (forme d'un saxophone ténor) présentent une clef double pour le petit doigt avec une patte à gauche et à droite remplissant le même office que l’on place la main gauche ou droite en bas. Cependant, il s’agit dans tous ces cas d’instruments uniques pouvant être utilisés comme on le souhaite, alors qu’un cornet courbé à gauche ou à droite fait l'objet d'un choix particulier du musicien qui doit s'adapter à sa forme. Nous ne reparlerons donc pas de ces instruments droits ou symétriques et nous nous consacrerons exclusivement aux cornets courbés horizontalement.
Exemple d'instruments (conservés au musée de la cité de la musique)
dont la courbe est verticale et qui permettent donc l'inversion des mains :